La plupart des cas primitifs sont localisés (65 %) à la présentation initiale et sont traités par néphrectomie partielle ou radicale à visée curative [1]. Cependant, les rechutes sont fréquentes et peuvent parfois survenir plusieurs décennies après le traitement initial [1, 3-4]. Le taux de survie estimé à cinq ans est de 92,6 %.
À quelle vitesse se développe le carcinome rénal chromophobe ?
Les chercheurs ont découvert que 98 % des 95 lésions (81 oncocytomes, 14 carcinomes rénaux chromophobes) incluses dans l'analyse avaient été diagnostiquées par biopsie. Au cours d'un suivi médian de 34 et 25 mois, respectivement, le taux de croissance annuel était de 0,14 cm pour l'oncocytome et de 0,38 cm pour le carcinome rénal chromophobe.
Le carcinome rénal chromophobe est-il curable ?
Le pronostic du RCC chromophobe est meilleur que celui du RCC conventionnel, même en cas de maladie métastatique. Les métastases à distance sont plus présentes dans le foie et les poumons. Les études ont prouvé que les patients atteints de RCC chromophobe ont un bon pronostic et des taux de survie au stade précoce [20].
Le carcinome à cellules rénales peut-il réapparaître ?
La nature agressive et souvent insidieuse du carcinome à cellules rénales (RCC) se traduit par des taux de récidive de 20 % à 40 % après une néphrectomie pour une maladie cliniquement localisée. Les systèmes de stadification anatomique basés sur le système tumeur, ganglions, métastases (TNM) ont été les piliers du pronostic du RCC.
Le RCC est-il récurrent ?
Les récurrences RCC peuventdévelopper chez les patients atteints de RCC à faible risque avec des taux de récidive allant de 0 à 7 % dans les tumeurs pT1 et de 5,3 à 26,5 % chez les patients atteints de tumeurs pT2; les taux de récidive pour les tumeurs de grade 1 de Fuhrman sont d'environ 9 % et jusqu'à 61 % pour les tumeurs de grade 2 de Fuhrman [22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29].