En électronique, le taux de réjection en mode commun d'un amplificateur différentiel est une mesure utilisée pour quantifier la capacité de l'appareil à rejeter les signaux en mode commun, c'est-à-dire ceux qui apparaissent simultanément et en phase sur les deux entrées.
Que signifie le taux de rejet en mode commun ?
Le taux de réjection en mode commun (CMRR) d'une entrée différentielle indique la capacité de l'entrée à rejeter les signaux d'entrée communs aux deux fils d'entrée. Un CMRR élevé est important lorsque le signal d'intérêt est une petite fluctuation de tension superposée à un (grand) décalage de tension.
Qu'est-ce qu'un bon taux de réjection en mode commun ?
Idéalement, CMRR est infini. Une valeur typique pour CMRR serait de 100 dB. En d'autres termes, si un ampli op avait à la fois des signaux souhaités (c'est-à-dire différentiels) et en mode commun à son entrée qui étaient de la même taille, le signal en mode commun serait inférieur de 100 dB au signal souhaité à la sortie.
Qu'entend-on par rejet de mode commun dans un amplificateur différentiel ?
Le rejet en mode commun est la capacité de l'amplificateur différentiel (qui se trouve entre l'oscilloscope et les sondes en tant que préampli de conditionnement du signal) à éliminer la tension en mode commun de la sortie. … Quelle que soit sa cause, ce n'est pas la tension de mode commun qui nous intéresse, mais plutôt la tension différentielle.
Comment le CMRR est-il calculé ?
CMRR est un indicateur de la capacité. … 1) etAcom est le gain en mode commun (le gain par rapport à Vn sur la figure), CMRR est défini par l'équation suivante. CMRR=Adiff /Acom=Adiff [dB] - Acom [dB] Par exemple, l'amplificateur différentiel NF 5307 CMRR est de 120 dB (min.)