Au début de l'évolution de la valvulopathie aortique régurgitante, il y a une forte augmentation de la pression télédiastolique ventriculaire gauche et de la pression auriculaire gauche. Le ventricule et les oreillettes fonctionnent sur une partie plus rigide de leurs courbes de compliance, de sorte que l'augmentation du volume entraîne une forte augmentation de la pression.
La régurgitation aortique affecte-t-elle la pression différentielle ?
À mesure que la régurgitation aortique chronique s'aggrave, le volume régurgitant augmente, tout comme le volume d'éjection systolique afin de maintenir le débit cardiaque vers l'avant. Il en résulte augmentation des pressions systoliques, réduction des pressions diastoliques et élargissement de la pression différentielle.
Qu'est-ce qui cause une augmentation de la pression différentielle ?
Une pression différentielle élargie (ou plus élevée) se produit avec plusieurs maladies, y compris la régurgitation aortique, la sclérose aortique (les deux affections des valves cardiaques), l'anémie ferriprive sévère (diminution de la viscosité du sang), l'artériosclérose (artères moins compliantes) et l'hyperthyroïdie (augmentation de la pression systolique).
Pourquoi la pression systolique augmente-t-elle avec l'insuffisance aortique ?
Chez un patient souffrant d'insuffisance aortique, le cœur doit augmenter le volume d'éjection systolique afin de maintenir le débit cardiaque constant. Cela provoque une augmentation de la pression artérielle systolique. En même temps, il y a une diminution de la pression artérielle diastolique directement causée par le flux sanguin diastolique rétrograde.
À quelle vitesse l'aorteprogression de la régurgitation ?
Le taux de progression vers les symptômes et/ou la dysfonction ventriculaire gauche est moins de 6 % par an. Le taux de progression vers une dysfonction ventriculaire gauche asymptomatique est inférieur à 3,5 % par an. Le taux de mort subite est inférieur à 0,2 % par an.