Au début de la pandémie, certains rapports suggéraient que les personnes ayant du sang de type A étaient plus sensibles au COVID, tandis que celles ayant du sang de type O l'étaient moins. Mais un examen de près de 108 000 patients dans un réseau de santé à trois États a trouvé aucun lien entre le groupe sanguin et le risque de COVID.
Le groupe sanguin affecte-t-il le risque de maladie grave due au COVID-19 ?
En fait, les résultats suggèrent que les personnes de groupe sanguin A courent un risque 50 % plus élevé d'avoir besoin d'oxygène ou d'un ventilateur en cas d'infection par le nouveau coronavirus. En revanche, les personnes de groupe sanguin O semblent avoir un risque réduit d'environ 50 % de COVID-19 grave.
Qui est le plus à risque de contracter une maladie grave due au COVID-19 ?
COVID-19 peut provoquer une maladie légère à grave. Cela peut entraîner l'admission d'une personne à l'hôpital et même dans une unité de soins intensifs. Cela peut même entraîner la mort. Les personnes infectées présentent souvent des symptômes de maladie. Les personnes âgées et les personnes de tout âge qui ont certaines conditions médicales sous-jacentes pourraient être plus à risque de contracter une maladie grave due au COVID-19. Cela inclut les personnes souffrant de maladies cardiaques graves, d'obésité sévère, de diabète, de maladie rénale chronique (ou sous dialyse), de maladie du foie, de maladie pulmonaire chronique ou d'asthme modéré à sévère, ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli (immunodéprimé).
Comment le COVID-19 affecte-t-il le sang ?
Certaines personnes avecCOVID-19 développe des caillots sanguins anormaux, y compris dans les plus petits vaisseaux sanguins. Les caillots peuvent également se former à plusieurs endroits du corps, y compris dans les poumons. Cette coagulation inhabituelle peut entraîner différentes complications, notamment des lésions organiques, une crise cardiaque et un accident vasculaire cérébral.
Êtes-vous immunisé contre le COVID-19 après en avoir récupéré ?
Il n'y a aucune preuve solide que les anticorps qui se développent en réponse à l'infection par le SARS-CoV-2 soient protecteurs. Si ces anticorps sont protecteurs, on ne sait pas quels niveaux d'anticorps sont nécessaires pour se protéger contre la réinfection.