La crise d'Oka, également connue sous le nom de résistance de Kanesatake ou de résistance mohawk à Kanesatake, a été une impasse de 78 jours (du 11 juillet au 26 septembre 1990) entre les manifestants mohawks, Police du Québec, la GRC et l'Armée canadienne. Il a eu lieu dans la communauté de Kanesatake, près de la ville d'Oka, sur la rive nord de Montréal.
Qu'est-ce que la crise d'Oka a fini ?
En fin de compte, le gouvernement canadien a acheté le terrain au cœur du conflit, et l'expansion du développement a été annulée. Cependant, la terre n'a jamais été rendue aux Mohawks. "Oka" reste dans la mémoire de nombreux peuples autochtones comme un moment où les Mohawks se sont levés à l'armée pour leur terre sacrée.
Quelqu'un a-t-il été tué lors de la crise d'Oka ?
La seule victime était Marcel Lemay, dont la femme était enceinte de leur deuxième enfant. Personne n'a été accusé du meurtre. Certains dirigeants autochtones ont condamné l'impasse à Oka, mais d'autres ont suggéré qu'il s'agissait d'un résultat logique et inévitable de cinq cents ans d'inégalité.
Qu'est-ce que la crise d'Oka a inspiré ?
La crise d'Oka a motivé l'élaboration d'une politique nationale sur la police des Premières nations pour tenter de prévenir de futurs incidents, et a mis les questions autochtones au premier plan au Canada.
Qui a été abattu lors de la crise d'Oka ?
Marcel Lemay -- a été tué par balle en conséquence. Sa mort n'a jamais été résolue. Ce fut le début d'un bras de fer armé quia duré presque trois mois. "Vraiment après le premier ou le deuxième jour, tout le monde pensait que cela allait disparaître", a déclaré Kenneth McComber, un Mohawk de Kahnawake.